Bienvenue... Sur le site d'Arts Martiaux de Tahar MAAREF, Professeur Diplômé d'Etat (B.E.E.S) (D.E.J.E.P.S) - Coach Sportif. Ex-International, 5ème Dan. Vous propose des cours de: Karaté Sportif &Traditionnel / Karaté Défense (Self-Défense) / Karaté Contact (Kick-Boxing) / Body Karaté Fitness... cours de Nunchaku de Bâton (ARNIS KALI ESCRIMA) de Balintawak et de Couteau (ARTS MARTIAUX SUD-EST ASIATIQUE)...Et en exclusivité, vous fait découvrir le Rapid Defense Method. "Ma Méthode de défense Rapide (R.D.M)" réfléchi et conçu par moi même... Contactez moi sans attendre au 06.88.14.77.82 

 
 



 QU'EST CE QUE LE
KARATE ? 
 



Pour la petite histoire...

         

   Le secret et les légendes qui entourent le développement des arts martiaux rendent difficile la reconstitution de l'histoire du Karate. Le point commun de presque tous les arts martiaux, est qu'ils puisent leur origine dans le temple de Shaolin. Légende ou réalité, vers le début du VIème siècle, un moine bouddhiste venu de l'Inde, du nom de Bodhidharma, arriva au monastère de Shaolin. Il initie ses disciples à des techniques respiratoires, et leur apprend des exercices destinés à s'endurcir ainsi qu'à se défendre lors de leurs fréquents voyages.

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L'enseignement de Bodhidharma, qui affirme que la vérité ultime ne saurait être atteinte sans le développement harmonieux du corps et de l'esprit, influença l'évolution ultérieure des arts martiaux.


La légende raconte que plus tard, le temple Shaolin aurait été détruit dans un incendie, et que les moines survivants se seraient dispersés à travers la Chine, propageant leur art de combat sous le nom de Shaolin Su Kempo.


Durant la dynastie Ming, l'île passera sous la domination chinoise. Hasshi, nouveau roi de la dynastie locale Sho, interdit toutes les armes sur l'île. Les insulaires n'ont d'autre défense que leurs techniques de combat locale, trois dans toute l'île : le Shuri-Te, le Naha-Te et le Tomari-Te, du nom des trois villes principales.


Les contacts de plus en plus abondants avec les commerçants et émissaires chinois introduit parallèlement l'art du poing (kempo) chinois chez les habitants, et de nouvelles techniques se greffent aux styles de combat des trois régions de l'île.


En 1609, Shimazu, seigneur féodal du clan de Satsuma, conquiert les Ryu-Kyu, dont Okinawa. Lui aussi y interdit les armes.


Naha, la Capitale, est investie de samouraïs et de militaires. Les habitants réagissent en s'entraînant avec une vigueur sans pareille à leur nouvelle forme de combat, résultant de la fusion des styles locaux et du kempo chinois. C'est l'Okinawa-Te, ou le To-De.


C'est au cours de ce siècle que se produisit la véritable synthèse du " Te " local et des arts martiaux chinois originaires du temple de e de e de Shaolin qui devait aboutir progressivement au " To-de ", ancêtre du Karaté actuel.On s'entraîne en secret, la nuit, entre disciples de confiance.


L'enseignement de maître à disciple se fait oralement, et par l'intermédiaire des katas. Les pieds, les mains deviennent des armes redoutables; le karatéka doit parfois rivaliser contre le sabre.


Chaque mouvement est systématisé afin d'atteindre son efficacité totale; aucun artifice n'est conservé, tout souci esthétique est retranché.


Les méthodes de luxation, de renversement et de strangulation sont reléguées au rang secondaire. Seul le coup fatal est conservé, celui qui permet de vaincre à coup sûr l'adversaire.


L'étape la plus importante pour le développement de cet art fut franchie au début du XXème siècle par le maître Asato Itosu qui réussit à introduire le Karaté comme complément à l'éducation physique dans les écoles de l'île.


C'est Gichin Funakoshi, originaire de Shuri, qui importa le karaté d'Okinawa au Japon. Son enseignement est assez proche de celui que l'on dispensait à okinawa. Les transformations les plus flagrantes que l'on retrouve dans le Shotokan actuel sont dues à son fils Yoshitaka qui introduisit des exercices de combat et adaptera la pratique du karaté à la tradition japonaise.


Le Karaté est aujourd'hui probablement l'art martial le plus populaire au monde.


Contrairement au Judo et à l'Aïkido, le Karaté ne fut jamais l'oeuvre d'un seul homme, mais celle de plusieurs générations de maîtres et de disciples, à travers une multitude d'écoles et de styles originaux qui conservent aujourd'hui encore, toutes leurs caractéristiques spécifiques.


Pratiqué dans les universités, l'art martial d'Okinawa a beaucoup évolué, avec, notamment l'apparition de la compétition. Mais dans l'archipel des Ryu-Kyu on pratique encore la forme ancienne de cet art, celle des maîtres Itosu, Funakoshi, Mabuni, Miyagi, les pères du Karaté moderne .

 

 

 

Quelques points essentiels.

 
   Le karaté est un art matial complet dont le but est de resoudre une situation d'agression.Les techniques utilisées sont les percussions (poings, pieds, genoux, coudes, et même la tête), les blocages, les saisies et éventuellement les projections, ballayages.


Son efficacités n'est pas en rapport direct avec le poids, la taille, ou la force apparente du pratiquant, mais plutôt liée à sa maîtrise, à la fois des techniques de combat, de l'usage de son corps et bien sûr de son mental. Point qui apparaît essentiel avec le temps de pratique.


S'il est conseillé d'avoir une bonne condition physique qui clarifie le corps et l'esprit, il ne s'agit pas d'un simple sport où les performances sont vraiment mesurables pour un observateur non averti.


Le karaté est d'abord une technique de self défense très efficace, grâce à l'utilisation assez naturel du corps et le développement de l'énergie vitale qui part du ventre, le fameux hara.


L'agressivité naturelle plus ou moins latente chez chacun se transforme avec la pratique en une énergie contrôlé qui agit sur le caractère et apporte calme, concentration, respect de soi et des autres et courtoisie.


Bien entendu ce résultat ne s'acquiert que par une pratique régulière dans laquelle on peut apprendre à dépasser progressivement ce que l'on croit être ses limites, en découvrant que notre potentil et celui des autres dans tous les domaines ne s'arrête pas là où on pensait, et que bien sûr cet art martial est accessible aussi bien aux hommes qu'aux femmes et à tous les âges dès cinq (5) ans.


 

  LES CEINTURES DE KARATE

        Les ceintures du karaté sont semblables à celles du Judo à la différence qu’elles comportent un trais rouge au centre sur toute la longueur, elle se porte sur le kimono au niveau de la taille.


        La couleur représente le niveau (appelés Kyu) et les grades (appelés Dan). Il faut différencier les deux. C’est la ceinture noire qui permet de passer des Kyu aux Dan. Avant on est en apprentissage, après on passe à la pratique réelle
.



Les kyus, les grades avant la ceinture noire.

 
 

 

Les dan, les niveaux dans les ceintures noires.



 
 


 
Le karaté est lié aux autres arts martiaux
 
Le karaté fait partie de la grande famille des budo.
Le cloisonnement apparent qui semblait le séparer des autres devient de moins en moins perceptible au fur et à mesure que l'on approfondit la compréhension et l'application des KATAS.
 

 


L'entraînement !
 
 
 

La tenue.

  

Pendant les entraînements, le karaté se pratique pieds et poings nus.
(Les protections pieds/poings, protège dents, coquille, sont conseillées aux combats.)

Le karatégi (kimono blanc) et une ceinture selon son niveau sont suffisants, blanche pour le débutant.

Celle-ci doit être nouées de manière correcte, de telle sorte que les deux extrémités soient de la même longueur.

 

 

Le salut

 Au début et à la fin de chaque cours a lieu le salut en position debout ou assise sur les talons (seiza) permettant de clarifier l’esprit et de se concentrer.

                                                                
Le salut assis

Termes du salut assis:

Seiza: s’asseoir.
Mokuso: début de la méditation (fermer les yeux).
Mokuso yame: fin de la méditation (ouvrir les yeux).
Shomenni rei: salut vers les portraits des grands maîtres.
Senseini rei: salut vers le professeur.
Otagaini rei: salut entre les élèves.
Kiritsu: se lever.






                                                                                         

Le salut debout
          


Termes du salut debout:

Ritsu: préparation au salut.
Musubi dachi: position de salut debout.
Rei: c'est le commandement.


 

Préparation du corps: échauffement.
 
Le karaté permet de faire travailler toutes les parties du corps et pour bien le pratiquer il faut prendre conscience et maîtriser chacune de ces parties.
L’échauffement a donc pour but de mettre en route cette grosse machine qu’est le corps humain. Muscles, tendons et ligaments doivent êtres bien réveillés pour éviter tout bobo.
Un réveil articulaire est aussi très efficace le matin au lever pensez-y…
 
 
 
Techniques de base: positions, attaques et défenses.
 
Le karaté étant un art martial d’origine japonaise, la plupart des techniques ont gardé leur noms.
 
On peut distinguer trois types de travaux au cours d’un entraînement :
 
·       
LES KI-HON


        

Sont des techniques de défense, d’attaque et de déplacements que l’on pratique seul afin de maîtriser les mouvements et les sensations. Ils sont composés d’une seule techniques ou d’un enchaînement. Le professeur peut ainsi corriger et guider l’élève.
            
                                                   
 
 
·        LE KUMITE
 
                    


 
Est le combat conventionnel. Il se pratique à deux partenaires.
 
Les attaques et les blocages peuvent êtres définis ou libres.
Le combat libre et souple est appelé JU KUMITE.
 
Le combat qui se pratique en compétition est appelé KUMITE.
 
 
 
Dans tous les cas, la vitesse, la précision, la puissance, le contrôle des techniques et la concentration sont indispensable pour éviter toute blessure.
 
 
·        LES KATAS

Voici les 5 premiers Katas shotokan




                                                               
          Heian Shodan   Heian Nidan    Heian Sandan    Heian Yodan    Heian Godan 


   




                                                                              
            
TEKKI-SHODAN                 KANKU-DAI                    BASSAI-DAI



sont des enchaînements très précis de techniques de combat contre plusieurs adversaires. Ils ont été crées par de grands maîtres et doivent êtres appris très exactement. Plus on pratique les katas, plus on progresse dans tous les domaines :

 
v                     Stabilité.
v                     Puissance.
v                     Contrôle de soi.
v                     Efficacité en combat.

Ondistingue les katas de base, les katas avancés et les katas supérieurs qui sont enseignés à partir de la ceinture noire, notre style qui est le SHOTOKAN comprend 26 katas, dont voici ci-dessous la représentation du 1er kata qui s'appelle HEIAN SHOKAN .




REPRESENTATION SCHEMATIQUE                   Maître Gishin Funakoshi (1925)
        DE HEIAN SHODAN
                                       HEIAN SHODAN


                                                                                                           


 
                                                                     « Tekki Shodan »

 
Les grands maîtres du karaté Shotokan

Alors tout d’abord celui qui fonde l’école « Shotokan » :



Maître Gishin Funakoshi (né en 1868)
"style le plus répandue en France et dans le monde"


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Il débute la pratique du karaté à l'âge de 12 ans sous la direction de maître Azato.
C'est en 1922 qu'il écrit un premier livre et qu'il présente à Tokyo une démonstration qui permet à l'art secret d'Okinawa de sortir des limites de son île. Il nomme cet art le karaté-do : «la voie de la main vide».Maître Funakoshi est reconnu comme le père du karaté moderne. Les techniques qu'il a développées et sa philosophie sont aujourd'hui enseignées à travers le monde.

 



Maître Teruyuki Okazaki (né le 22/06/1931)

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Il est admis à l'université de Takushoku en 1947. À ce moment, ennuyé par le judo et le kendo qu'il pratique depuis l'école élémentaire, il débute l'étude de l'aïkido avec maître Morihei Ueshiba, et le karaté-do avec les maîtres Funakoshi et Nakayama. Ayant été humilié à quelques reprises dans les cours d'aïkido à cause de son manque de coordination, le jeune Okazaki se concentre alors uniquement sur le karaté.

Pendant ses années d'études, Okazaki s'entraîne 2 à 3 fois par jour, tous les jours. Lorsqu'il termine en 1953, il est instructeur de l'équipe de Takushoku. Il est alors recruté pour expérimenter le programme d'entraînement développé pour les instructeurs de la Japan Karaté Association ou JKA. En 1955, il devient instructeur dans ce programme.

Parmi les premiers diplômés de ce programme figurent Takayuki Mikami et Hirokazu Kanazawa.




Shihan Hirokasu KANAZAWA (1931)

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KANAZAWA est l’un des derniers élèves direct de Gichin FUNAKOSHI, fils et neveu d’expert en Ju jutsu, KANAZAWA pratique d’abord le kendo, la boxe anglaise et le judo. A l’université de Nippon Dai, où il découvre le karaté basé sur le combat rapproché, mais c’est à l’école de Takushobu qu’il devient l’élève de NAKAYAMA, lors des cours de la JKA. KANAZAWA fut le premier champion du japon, deux années de suite, en kumité et en kata en 1957 (avec une main fracturée pour l’anecdote !!) et en kumite en 1958. Il devient alors instructeur à temps plein à la JKA, et expatrie son art en Europe et jusqu’aux îles d’Hawaï. Partout où il se rend, il crée et renforce les bases d'un Shôtôkan dur et pur, forme des instructeurs de qualité et contribue à la réputation internationale de la J.K.A.
En 1977, vingt ans après ses débuts à l'étranger, KANAZAWA quitte la JKA et fonde son propre mouvement qu'il nomme Shôtôkan Karaté International (S.K.I.). Il peut alors donner libre expression à sa créativité et pratiquer son karaté. Il introduit dans sa pratique une nouvelle dimension, plus sur le travail des énergies « internes », issues des styles chinois traditionnels. Aujourd’hui 10ème dan, expert également en Tai-chi et rompu aux techniques du maniement des armes traditionnelles.


« Il ne faut jamais négliger la dimension spirituelle. C’est elle qui vous permettra de pratiquer toute votre vie un karaté équilibré et adapté à vos besoins. Lorsque l'esprit est juste, le reste vient tout naturellement. »




Maître Taiji Kase- le précurseur (né le 09/02/1929 à Tokyo)

 

Il pratique tout d’abord l’aïkido et le judo. Il débute le karaté en février 1944 à l’age de 15 ans avec Gichin FUNAKOSHI et son fils, Yoshitaka. Passionné par cette étude, il s’y consacre exclusivement, abandonnant le judo au grade de 2ème dan. En 1945, il s’engage dans le corps des « kamikazes » de la Marine. La fin de la guerre, quelques mois plus tard, lui sauve la vie. Pendant ses études après la guerre, il devient capitaine de l’équipe de karaté de l’Université de Senshu. Entraîneur à l’université de Takushoku, Il est l’un des piliers de la JKA. En 1964, il quitte le Japon pour enseigner en Afrique du Sud, en Hollande, en Belgique, en Italie, avant de s’installer en France. Son influence sur le karaté français, européen et mondial, est essentielle..
Il a formé tous les cadres du Karaté français : Sauvin, Didier, Paschy, Lavorato, Petitdemange … ont été ses élèves.


 
Plusieurs écoles ou styles différents se sont créés au cours du XXe siècle. Ils varient tous les uns des autres, dans bien des domaines : frappes, positions de combat, utilisation d'armes, applications martiales ... Les quatre grands styles officiels du karaté sont: le Shotokan-Ryu, le Gojo Ryu, le Wado-Ryu et le Shito-Ryu.
 
Toutefois, au cours de l'histoire, nombre d'écoles se sont créées et ont grandi avec plus ou moins de réussite...

Voilà ça y'est c'est fini, merci aux courageux qui ont lu cette page !!!


 

 
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